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ROYAL MONACO Actualité Médicale
20 mars 2012

Prothèses de hanche : le tout métal n’est pas la panacée

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ACTUALITE MEDICALE

Prothèses de hanche : le tout métal n’est pas la panacée

Publié le 20/03/2012 Partager sur Twitter Partager sur Facebook Imprimer l'article Envoyer à un confrère Réagir à l'article Enregistrer dans ma bibliothèque Reduire Agrandir


L’arthroplastie de hanche (PTH) est l’une des interventions orthopédiques les plus couramment pratiquées, mais des complications peuvent apparaître, nécessitant une reprise chirurgicale. La survie de l’implant prothétique est particulièrement importante chez les sujets plus jeunes, à l’espérance de vie plus longue et aux niveaux d’activité élevée, or les résultats dans cette population sont décevants. La principale cause d’échec est le descellement secondaire à l’usure du polyéthylène. Divers types de couples ont donc été testés : métal/polyéthèlène (MP), céramique/polyéthylène (CP), céramique/céramique (CC) et métal/métal (MM).

Le couple MM s’use peu et autorise l’utilisation de têtes de plus grande taille, a priori moins luxables, mais des échecs précoces ont été rapportés (prothèses ASR).

L’objectif principal de ce travail britannique était d’évaluer si le couple MM permettait une meilleure survie des implants, par rapport aux autres couples.

L’analyse, basée sur 402 051 PTH issues d’un registre national a évalué les causes de reprises, les taux de reprises des PTH MM selon les tailles de tête et les types de couples (MM, CC et MP).

Ont été exclus de l’analyse les implants ASR.

Huit pour cent des PTH évaluées comportaient un couple MM (n = 31 171). Des échecs ont été observés plus rapidement qu’avec les autres couples avec un taux global de reprise à 5 ans de 6,2 %.

En analyse multi variée, la taille de la tête était un facteur prédictif indépendant de reprise chez les hommes (Hazard ratio [HR] : 1,020, intervalle de confiance à 95 % [IC 95] : 1,004 –1,037; p = 0,013) comme chez les femmes (HR : 1,019, IC95 : 1,001 –1,038 ; p <0,0005). L’incidence cumulative des reprises était de 3,2 % (IC95 : 2,5-4,1) pour une tête de 28 mm et de 5,1 % (IC95 : 4,2 -6,2) pour une tête de 52 mm à 5 ans chez les hommes de 60 ans. Le taux de reprise chez les femmes de 60 ans à 5 ans était de 6,1 % (IC95 : 5,2-7,2) pour un couple MM avec une tête de 46 mm versus 1,6 % (IC95 : 1,3-2,1) pour les couples MP avec une tête de 28 mm.

Pour les couples CC, les tailles de tête plus importantes étaient associées à une survie meilleure de l’implant (taux de repris à 5 ans de 3,3 % (IC95 : 2,6-4,1) avec une tête de 28 mm versus 2 % (1,5-2,7) avec une tête de 40 mn chez les hommes de 60 ans. Les raisons les plus fréquentes de reprise des implants MM étaient le descellement aseptique et la douleur.

Ce travail montre que les prothèses MM sont associées à un taux d’échec plus élevé que les autres types de couples et que les tailles de tête importante et l’utilisation de ces PTH chez les femmes jeunes est associé à un taux particulièrement élevé de reprises précoces.

Les auteurs recommandent de ne plus utiliser de PTH MM et de surveiller étroitement les malades chez qui ce type de couple a été utilisé en réalisant un examen clinique et radiologique annuel. Ce d’autant que le problème de la libération de particules métalliques (cobalt) dans le sang dû aux frottements n’est pas résolu.

 

Dr Juliette Lasoudris Laloux

 

Smith AJ et coll. on behalf of the National Joint Registry of England and Wales : Failure rates of stemmed metal-on-metal hip replacements : analysis of data from the National Joint Registry of England and Wales. Lancet, 2012 ; publication avancée en ligne le 12 mars.

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